SALO XII – 12e salon du dessin érotique à Paris du 6 au 9 juin

SALO XII – 12e salon du dessin érotique à Paris du 6 au 9 juin

J’expose « la grande saucisse », une sculpture en papier mâché au salon du dessin érotique, du 6 au 9 juin 2024, 111 bis Boulevard de Ménilmontant 75011 Paris. Horaires : 11h – 20h. ATTENTION : ce salon est réservé aux plus de quinze ans.

J’effectuerai des permanences :

– le jeudi 6 juin de 13h-15 h

– le vendredi 7 juin de 19h à 21h.

– le samedi 8 juin de 19h à 21h

– le dimanche 9 juin de 11h à 13h.

Communiqué de presse

La 12e salon du dessin érotique accueille des artistes de tous âges, de toutes nationalités, de tous niveaux sociaux et de tous cursus comme aucun CV n’est requis lors des candidatures.
Un dessin est intéressant ou pas, comme un livre ou un film. Ce salon expose des oeuvres et non pas des galeries, ni des artistes en fonction de leurs parcours, qui suit le plus souvent leurs origines sociales et leur talent de communicant.
Reste la sélection, subjective puisqu’elle dépend de mes attraits du moment, à l’instar de Madame Verdurin qui listait ses invités suivant ses humeurs.
Lorsque le salon fut créé il y a 12 ans, il était désuet car peu de tabous habitaient les expositions, la notion même de salon était surannée. Puis vint MeToo, les revendications LGTBQIA+, la question du respect pour tout un chacun. L’attention s’est élargie à la nature, aux plantes, aux petits animaux. Le « Droit du plus fort » tel que le dénonçait Rainer Werner Fassbinder ou Pier Paolo Pasolini dans « Salo » a perdu son aura. Plus personne ne peut malmener un animal et encore moins un être humain sans risquer les foudres des réseaux sociaux. C’est la théorie de la Ré-évolution, de l’égalité, reprendre l’Histoire depuis le début, avant la naissance des religions, des états et du pouvoir de quelques-uns sur le monde.
Ce sont des dizaines, puis des centaines, des milliers de changements individuels qui modifient une société et l’érotisme se réinvente à Salo d’années en années.
Laurent Quénéhen, commissaire de Salo XII

Artistes

Avec : Céline Achour, Isabel Aguera, Isabelle Audouard, Katrin Backes, Adriana Balazova, Mariana Bankova, Anthony Barlouis, Sarah Barthe, Maïc Baxane, Tamina Beausoleil & Fanny Gosse & Camille Moravia, Nathalie Bibougou, Jérémy Bindi, Ana Bloom, Louise Brodsky, Maud Caeiro, Olga Caldas, Nancy Caramello Cyneye, Vincent Carlier, Marcos Carrasquer, John Carrid, Jacques Cauda, Emilie Chaix, David Cheve, Philippe Chung, Maria Clark, Sophie Colon, Marie-Laure Colrat, Adrien Conrad, Clara Crespin, Sébastien Crosnier, Dana Danger, Ayako David Kawauchi, Harold Denneulin, Lorenza Diotallevi, Laure Djourado, Alain Duchesne, Julie Ducray, Lluís Estopiñan, Céline Excoffon, Marion Expert, Dominique Forest, Iris Gallaroti, Aurélie Galois, Justine Gasquet, Sandra Ghosn, Mélanie Gentil, Coralie Grandjean, Julien Griffaud, Guacolda, Larisa Hancu, Jean-Michel Hannecart, Ewa Held, Ekaterina Igorevna, Tata Jacqueline, Sarah Jacquin, Cécilia Jauniau, Michaël Jourdet, Chloé Julien, Corinne Jullien, Katia Kameneva, Hana Kanehisa, Laurie Karp, Lucie Kerouedan, Rachel Krief, Ines Kubler, Jessica Lajard, Edith Landau, Vanina Langer, Romain Larbre, Margaux Laurens-Neel, Cendres Lavy, Sébastien Layral D’Alessandro, Isabelle Lebeau, Sophie Lecomte, Frédéric Léglise, Emilien Leroy, Quentin Liu, Annie Lunardi, Jérémy Magniez, Miguel Marajo, Sandra Martagex, Samuel Martin, Brigitte Masquelier, Akona Matyla, Melanie May Harper, Aurore Maisondieu, Hélène Milakis, Danaé Monseigny, Tristan Mory, Marie-Christine Mozas, Rosalie Oakman, Ola Odzioba, Tünde Ökrös, Violaine Oud, Nassera Ouhrani, Muriel Patarroni, Jean-Philippe Paumier, Jean-Baptiste Perrot, Joël Person, Marine Pierrot Detry, Pascal Pillard, Eleonore Pironneau, Pascal Pistacio, Marianne Pradier, Vincent Puren, Jeanne Rimbert, Marie Cerise Risacher Vlasov, Stella Rinke, Hyacinthe Le Rolland, Auréline Roy, Sailev, Elizabeth Saint-Jalmes, Aidan Salakhova, Clotilde Salmon, Alice Sfintesco, Emma Sinani, Marianne Smolska, Pierre Soria, Vanda Spengler, Magali Suire, Frédéric Taddeï Ange, Julia Tsapurak, Yves Tenret, Anne-Claire Thevenot, Nils Thornander, Juliette Trevidic, Margarita Tukish, Céline Turlotte, Gaëlle Tremblay, Juliette Trevidic, Benjamin Vanbremeersch, Pierre Van Hove, Isabelle Vernier, Anne-Sophie Viallon, Michel Vicario, Amélie Vidgrain, Doina Vieru, Charlie Wellecam, Catherine Wolf, Esther Wuhrlin, Sophie Yin, Yxes, Corrado Zeni, Wenjue Zhang, Jola Zauscinska.

Salon de la mort à Paris du 19 au 28 avril 2024

Salon de la mort à Paris du 19 au 28 avril 2024

Mon dessin « L’homme-arbre » a été exposé au salon de la mort IV « Da Morire », du 19 au 28 avril 2024 à la Galerie 24b, 24 bis rue Saint-Roch 75001 Paris.

Homme-arbre, 42 x 30 cm, encre sur papier, 2023
J’ai travaillé sur du papier de soie à l’encre de Chine, que j’ai collé sur une feuille. Les froissements du support lui confèrent une apparence textile. La bouche de ce visage aux yeux fermés était scellée, comme si le défunt gardait un secret mais que le non-dit finissait par émerger à travers les racines.

L’exposition se poursuit en ligne. Mon dessin est donc disponible à la vente sur le lien.

Da Morire
Salon de la Mort IV
Du 19 au 28 avril 2024  – Vernissage le 18 avril à partir de 18h
Galerie 24b, 24 bis rue Saint-Roch 75001 Paris

Avec : Céline Achour, Karine Adrover, Isabel Aguera, Salvatore Alessi, Morwenn Augrand, Eric Badoud, Sarah Barthe, Myriam Baudin, Karine Bedjidian, Nathalie Bibougou, Régina Blaim, Ana Bloom, Damien Bockenmeyer, Etienne Boissise , Sasha C. Bokobza , Eric Bottero, Anne Brenner, Céline Brun-Picard, Isabelle Caraës, Nancy Caramello Cyneye, Marcos Carrasquer, John Carrid, Jacques Cauda, Gokce Celikel, Claire Chalet, Dominique Chazy, Juliette Choné, Philippe Chung, Adrien Conrad, Céline Cornillaux, Ayako David Kawauchi, Söhé D-K, Michel Devoisin Lagarde, Guillaume Dimanche, Valéa Djinn, Dliss, Muriel Dorembus, Delphine Epron, Céline Excoffon, Marion Expert, Frédéric Fau, Awa Fijolek, Michiko Fou, Aurélie Galois, Jason Gardner, Justine Gasquet, Sandra Ghosn, Fanny Gosse, Julien Griffaud, Amaury Grisel, Lise-Adèle Groussin, Guacolda, Florence Guillemot, JB Hanak, Larisa Hancu, Hantu, Yuchi Hao, Ekaterina Igorevna, Katia Kameneva, Hana Kanehisa, Laurie Karp, Lucie Kerouedan, Marie-Claire Laffaire, Christophe Lalanne, Edith Landau, Cendres Lavy, Sébastien Layral D’Alessandro, Julie Le Toquin, Quentin Liu, Anna Madia, Lynda Manchon, Samuel Martin, Christophe Martinez, Marine Médal, Hélène Milakis, Julie Milou, Eve Morcrette, Géraud Mordin, Hélène Mougin, Natacha Nikouline, Rosalie Oakman, Sarah Olivier, Nassera Ouhrani, Muriel Patarroni, Joël Person, Eleonore Pironneau, Pascal Pistacio, Marianne Pradier, Vincent Puren, Jeanne Rimbert, Emmanuel Rivière, Auréline Roy, Sailev, Patricia Salen, Delphine Sandoz, Alice Sfintesco, Marianne Smolska, Vanda Spengler, Fanny Stauff, Bettina Sultan, Frédéric Taddeï Ange, Anne-Claire Thevenot, Gaëlle Tremblay, Juliette Trevidic, Albertine Trichon, Julia Tsapurak, Uter, Benjamin Vanbremeersch, Pierre Van Hove, Isabelle Vernier, Doina Vieru, Dominique Weill, Esther Wuhrlin, Jola Zauscinska.

Performance d’Ekaterina Igorevna le samedi 20 avril tout au long de l’après-midi.
Le 25 Avril à 19h30 Dark Cabaret, chansons réalistes sombres par Lèo De Saint-Germain.
Performance de Michiko Fou « Tabi » le 28 avril.

Communiqué de presse

Da Morire, à en mourir en français, est le titre de ce quatrième salon de la mort qui suit le salon de l’amour et précède celui de l’érotisme. Faire salon, c’est faire causette, c’est croiser des artistes, des visiteurs, des histoires ancrées dans le réel. Pas de Madeleine sur Internet qui puisse rappeler son goût. Ces salons faits maison se parfument à la réalité qui est une expérience que l’on peut apprécier Da Morire, à l’excès.

Dans ce salon, une seule œuvre par artiste est exposée, c’est dire le niveau d’exigence.
A l’instar d’un haïku ou d’un aphorisme, il faut proposer en une seule pièce son talent, sa sensibilité, son humour, tout doit être contenu dans une oeuvre, à l’instar du roman de Sergueï Dovlatov « La Valise » (1986, éditions Hermitage) où il relate que ceux qui quittaient l’Union Soviétique n’avaient droit qu’à une valise, toute une vie dans une unique petite valise.

Toute une vie dans une œuvre, c’est l’idée, avec l’espoir que celle-ci atteigne le firmament. L’art comme la vie sont faits d’espérances, rien n’est plus cruel que d’assassiner l’espoir, c’est ce qui arrive pourtant : un grand nombre de très jeunes sont embrigadés de force dans des guerres fratricides, des vies sont ruinées, des rêves gâchés par des dirigeants égocentriques.

Da Morire est une somme d’énergies qui réunit des œuvres d’artistes bouleversés par la mort, espérons qu’elles atteignent le ciel et saluent ceux et celles parties trop tôt.
Laurent Quénéhen

Installation dans la Galerie 105 à Paris du 7 au 20 février 2024

Installation dans la Galerie 105 à Paris du 7 au 20 février 2024

Galerie 105

Du 7 au 20 février 2024, j’expose une installation dans la Galerie 105 au 105 rue de la Glacière.

Le 3 février, une coutume japonaise veut qu’on lance des haricots en criant « oni wa soto, fuku wa uchi » (dehors les démons, dedans le bonheur).

Assise dans son fauteuil, la saucisse se tenait prête à exorciser le mauvais sort. Mais lorsque le démon fit son apparition…

Crédit photo : Copyright Claire Delfino

Nouvelles cartes de voeux pour Zazous Éditions

Nouvelles cartes de voeux pour Zazous Éditions

J’ai créé quatre nouveaux dessins pour la troisième réédition de la collection des haïkus à Paris : la Tour Eiffel enneigée, le Pont Neuf, une vue de la Seine et le jardin du Luxembourg. Vous pourrez retrouver ces cartes, éditées par Zazous, dans les librairies indépendantes parisiennes, et notamment celle de la Bibliothèque Nationale de France. Pour plus d’informations sur les points de vente, vous pouvez contacter directement Zazous.

Haïkus à Paris

Haïkus à Paris

Je propose ici une promenade dans Paris sous le prisme des estampes japonaises traditionnelles. Chaque vue est accompagnée d’un haïku, un poème de la littérature classique japonaise. 

J’ai réalisé cette collection avec Zazous Editions, un éditeur incontournable de la carterie en France. 

La Tour Eiffel enneigée

Je les mangerais
Ces flocons duveteux
Qui volettent dans le ciel. 

Issa (1763-1828)

Protégée par son parapluie, une promeneuse marche avec son chien dans les jardins de la Tour Eiffel.
J’ai puisé mon inspiration dans les vues parisiennes d’Henri Rivière ainsi que dans les estampes de Kawase Hasui
Je me suis attachée à dessiner la structure de la Tour Eiffel tout en transparence, comme si c’était un morceau de dentelle posé sur un motif enneigé. 

Le Pont des Arts

 Perdu dans mes pensées
J’ai déjà traversé le pont. 

Hosai (1885-1926)

Dans cette vue, les nuages roses évoquent non seulement la rêverie du promeneur, mais ils constituent aussi un artifice pictural pour créer une transition entre le premier plan et le fonds. Comme j’ai voulu retranscrire l’esprit des estampes traditionnelles japonaises, je ne pouvais pas avoir recours à la perspective cavalière. J’ai opté pour une axonométrie, c’est-à-dire que les lignes ne convergent pas vers un point de fuite. Le parallélisme est conservé. C’est uniquement l’échelle des éléments qui génère une illusion de profondeur. Ainsi, la Seine, le pont des Arts, Orsay, l’Institut de France sont dessinés en grand. Le musée d’art moderne, à l’arrière, est plus petit. 

Le Pont Neuf

Tous les mouvements de mon coeur
Je les confie au saule

Basho (1644-1694)

Il y a des jours où l’on se sent heureux, et d’autres où la mélancolie s’empare de nous. De même que le saule s’abandonne au vent, on peut laisser les pensées traverser son esprit, qu’elles soient bonnes ou mauvaises.

Dans ce dessin, j’ai voulu travailler sur les reflets dans l’eau à la manière de Kawase Hasui. Ce maître de l’estampe du 20e siècle compte parmi ses chefs-d’œuvre des gravures d’architectures occidentales comme le pont de Nihonbashi. Pour la composition, je me suis inspirée de Hiroshige, avec un premier plan disproportionné et en quelque sorte « aplati » : le feuillage de l’arbre ressemble à un motif de kimono.

Jardin du Luxembourg

L’oiseau chante
Et laisse tomber
Une baie rouge

Shiki (1867-1902)

Les chaises vertes si typiques du jardin du Luxembourg constituent le sujet de ce dessin. Ici, j’ai voulu jouer avec la composition de l’estampe japonaise, tout en faisant hommage à Sempé. La référence à Hiroshige se retrouve avec ce tronc d’arbre placé parfaitement au milieu, ce qui est assez rare dans la peinture occidentale. Mais pour l’ambiance, la couverture du New Yorker datée du 20 mai 1985 par Sempé a constitué mon inspiration. Personne n’occupe ces chaises posées ça et là, mais elles semblent animées par de vives discussions. J’ai aussi voulu travailler sur ce qu’on appelle en japonais le « komorebi » – la lumière du jour qui filtre à travers le feuillage d’un arbre, et qu’Auguste Renoir a si bien su représenter. 

Collection carte Haïku

Notre-Dame et ses cerisiers

Fleurs de cerisiers
Êtes-vous insatisfaites
Pour si vite tomber ?

Kobayashi Issa (1763-1828)

Au pays du soleil levant, le « hanami » (littéralement, « regarder les fleurs ») est une coutume traditionnelle qui consiste à fêter la floraison des cerisiers. Entre la fin mars et la mi-avril, les Japonais se retrouvent pour boire et manger en admirant la beauté éphémère de ces arbres. Dans cette illustration, le sujet principal n’est plus Notre-Dame, mais les cerisiers dont les pétales s’éparpillent au-dessus de la Seine. Pour la composition, c’est une vue de Hiroshige – le pont-tambour de Meguro et la colline du couchant – qui m’a inspirée. En effet le pont au Double présente des dimensions similaires à la passerelle de l’estampe. 

Collection carte Haïku

Les jardin du Trocadéro

Ils font rejaillir
Une foule de souvenirs
Les sakuras en fleurs

Matsuo Basho (1644-1694)

Cette illustration est la toute première que j’avais créée pour cette collection et elle en a donné le ton : la nature qui s’exprime dans Paris, une ville si minérale. Je décidai donc de m’atteler à ce projet avec les sakuras et la tour Eiffel, d’où les jardins du Trocadéro. J’ai préféré une représentation des fleurs sous la forme de motif de kimono à une vision réaliste. C’est après avoir dessiné ainsi les cerisiers que j’ai opté pour un ciel nocturne, car je trouvais qu’il faisait ressortir davantage le rose des pétales. Le bateau est un clin d’œil à Riohei Yanagihara, un illustrateur qui est de la même génération que Sempé et que j’adore.