J’ai créé quatre nouveaux dessins pour la troisième réédition de la collection des haïkus à Paris : la Tour Eiffel enneigée, le Pont Neuf, une vue de la Seine et le jardin du Luxembourg. Vous pourrez retrouver ces cartes, éditées par Zazous, dans les librairies indépendantes parisiennes, et notamment celle de la Bibliothèque Nationale de France. Pour plus d’informations sur les points de vente, vous pouvez contacter directement Zazous.
Ce mélancolique hibou grand-duc semble rêvasser, la tête dans les nuages, tandis que ses grosses pattes velues sont fermement accrochées à une branche. Un élégant « phoenicopterus roseus » lève la patte, le sourire en coin. Le motif triangulaire vert pastel qui encadre le dessin est inspiré des kimonos japonais. Perchés sur une frêle branche et protégés par leurs parents, l’aîné Ara Macao gartouille affectueusement le crâne de son cadet. Cet heureux Toucan Toco sourit, sur sa feuille de papaye. Les joues empourprées et la houpette relevée, ce joyeux couple de perruches s’échange un tendre petit bécot. Léger comme une libellule, ce petit oiseau se délecte du nectar d’une fleur rose.
Je propose ici une promenade dans Paris sous le prisme des estampes japonaises traditionnelles. Chaque vue est accompagnée d’un haïku, un poème de la littérature classique japonaise.
J’ai réalisé cette collection avec Zazous Editions, un éditeur incontournable de la carterie en France.
Tour Eiffel Neige
Seine nuages
Pont neuf saule
Luxembour-HANA-ZAZOUS-20220301
La Tour Eiffel enneigée
Je les mangerais Ces flocons duveteux Qui volettent dans le ciel.
Issa (1763-1828)
Protégée par son parapluie, une promeneuse marche avec son chien dans les jardins de la Tour Eiffel. J’ai puisé mon inspiration dans les vues parisiennes d’Henri Rivière ainsi que dans les estampes de Kawase Hasui. Je me suis attachée à dessiner la structure de la Tour Eiffel tout en transparence, comme si c’était un morceau de dentelle posé sur un motif enneigé.
Le Pont des Arts
Perdu dans mes pensées J’ai déjà traversé le pont.
Hosai (1885-1926)
Dans cette vue, les nuages roses évoquent non seulement la rêverie du promeneur, mais ils constituent aussi un artifice pictural pour créer une transition entre le premier plan et le fonds. Comme j’ai voulu retranscrire l’esprit des estampes traditionnelles japonaises, je ne pouvais pas avoir recours à la perspective cavalière. J’ai opté pour une axonométrie, c’est-à-dire que les lignes ne convergent pas vers un point de fuite. Le parallélisme est conservé. C’est uniquement l’échelle des éléments qui génère une illusion de profondeur. Ainsi, la Seine, le pont des Arts, Orsay, l’Institut de France sont dessinés en grand. Le musée d’art moderne, à l’arrière, est plus petit.
Un titre par image
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Au pays du soleil levant, la norme, c’est l’accouchement sans péridurale. Si vous souhaitez en avoir une, l’acte sera forcément programmé. De mon côté, l’enfantement a été d’autant plus douloureux que le travail a dû être déclenché, puisque j’avais perdu les eaux la veille. Alors, comment survivre à cette épreuve ? Les conseils de la sage femme japonaise…
Et en effet, ça marche !
Et vous ? Comment s’est passé votre accouchement ? Avec ou sans péridurale ? Programmé ? Césarienne ?
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Pour celles qui seraient intéressées par l’accouchement sans péridurale : c’est seulement à la fin de l’accouchement, pendant la délivrance, qu’il faut pousser. Le reste du temps, il faut subir les contractions en s’efforçant de ne pas pousser, pour préserver son périnée et éviter les déchirements. D’où la balle de tennis ou le poing, qui aident à exercer une contre-poussée.
Par ailleurs, au Japon, les sages femmes sont d’excellentes masseuses, ce qui aide énormément pendant le travail.
Mais de mon côté, si j’avais eu le choix, j’aurais adoré avoir une péridurale !!!
On dit que chacun vit différemment la douleur. Pour moi, chaque contraction, c’était comme une armée de chevaux qui serait venue piétiner mon ventre au grand galop… On a beau se dire qu’on n’en mourra pas, on a tout de même l’impression d’être au seuil de la folie. Même si bien sûr, tout est très vite oublié !
Depuis que le petit deuxième est à la crèche, c’est allaitement mixte.
Température, solubilité, nombre de moles, lait premier âge, lait second âge, biberon japonais en verre, biberon français anticolique, tétine L… Chaque matin, la chimie des biberons, c’est toute une histoire !
NB Ce dessin si anodin en France n’est pas du tout commun au Japon : ici, les femmes allaitent souvent longtemps (en général au moins juqu’à 12 mois, fin du congé maternité). D’ailleurs, à 1 an, on arrête souvent tout : le sein ou le biberon si l’enfant était déjà sevré. Les bébés japonais de plus d’1 an prennent donc beaucoup moins de lait que les bébés français.
Et vous ? Vous faites comment ? Allaitement exclusif ou mixte ? Jusqu’à quel âge ? Biberons ? Et vous avez une recette pour que le bib soit à la bonne température, sans y passer des plombes ?
PS les corrections des chimistes sont les bienvenues ! D’ailleurs, si quelqu’un pouvait m’expliquer pourquoi les liaisons des molécules de lactose sont de deux types (trait fin ou trait épais) ? Et pourquoi, dans la molécule de caféine, la liaison entre les deux N présente un coude ? Et la molécule de lactose est-elle la même dans le lait en poudre et dans le lait liquide ? Bon mais peut-être qu’on s’éloigne un peu trop du sujet…
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