Pendant la saison des pluies, il fait si humide que l’air est irrespirable les jours des poubelles qui brûlent…
NB au Japon, les poubelles, c’est tout une histoire : bien sûr, on trie. Mais le plus compliqué, c’est de sortir sa poubelle le bon jour. Dans notre quartier, les poubelles qui brûlent c’est le lundi et le vendredi ; le plastique le mardi ; le papier, les canettes et les bouteilles le jeudi.
Donc si vous avez mal calculé votre coup et que vous avez par exemple décidé de manger des tonnes de coquilles saint-jacques le lundi soir, vous devrez garder vos déchets puants jusqu’au vendredi !
Dégustation de wagyu dans mon resto de yakiniku préféré : la raison me dit d’attendre que la grille imprime son beau quadrillage noir sur ma petite tranche persillée, mais mes papilles ne peuvent plus attendre…
NB Si vous faites un yakiniku au Japon, n’allez jamais dans des restos où ils utilisent du gaz. Le feu de bois, c’est obligatoire.
Et encore une onomatopée de plus pour la saison des pluies… JIME JIME s’utilise pour décrire l’humidité de l’air ambiant, et ne doit pas être confondue avec JITO JITO qui désigne l’humidité qui colle au corps. Vous suivez ?
PS je suis toujours en retard pour ma BD de la semaine. Mais j’ai rendu aujourd’hui une grosse traduction. Donc a priori, demain, je la poste…
Vous connaissiez ZAAA, l’onomatopée de la grosse pluie. Voici SHITO SHITO, celle de la pluie fine.
C’est toujours la saison des pluies ici à Yokohama. L’autre jour, j’ai croisé au parc une jeune office lady qui mangeait son bentô sous la pluie, à peine protégée par son parapluie.
PS je suis en train de rendre une grosse traduction, j’ai donc encore une journée de retard sur la BD… J’espère que vous m’en excuserez…
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